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— Traduction d’un document dactylographié du Frère Adam —
Adaptation en français par Jean-Marie Van Dyck, Belgique.
1915 : Lors de la saison précédente, il y avait encore, dans le voisinage, des colonies de l’ancienne abeille noire autochtone : c’était avant son extermination finale par l’épidémie dite de l’île de Wight. En automne, l’agent sanitaire apicole du comté, M. R.W. Furze, avait prédit qu’au printemps suivant, nous n’aurions plus aucune abeille.
Des 46 colonies que nous avions avant l’hiver, seules 16 ont survécu. Celles qui restaient étaient soit liguriennes pures soit d’origine ligurienne.
1916 : Ces 16 colonies furent portées à 46, grâce à l’importation de reines liguriennes.
Nous n’avons plus observé aucune trace de maladie après la disparition de l’abeille indigène.
1917 : En réponse à une requête du gouvernement, nous avons augmenté jusqu’à cent le nombre de nos colonies. Les reines nécessaires ont été élevées à partir des survivantes de l’hiver 1915 - 1916.
1918 - 1919 : Au cours de ces deux années, nous avons envoyé des centaines de nuclei dans toutes les parties des îles britanniques, pour compenser les pertes provoquées par l’acariose.
Les reines nécessaires furent de nouveau produites à partir du stock ayant survécu à l’épidémie. L’une parmi les reines élevées en 1919 semblait incarner toutes les qualités souhaitables de la ligurienne et de l’ancienne abeille indigène dans une combinaison idéale. En effet cette reine particulière a été dûment enregistrée comme reproductrice No. B-1 et elle est l’ancêtre de la lignée actuelle.
1920 : Une centaine de filles de la reproductrice No. B-1 furent élevées en 1920. En outre nous avons importé un nombre semblable de reines chypriotes de Nicosie.
1921 : Les filles de la reine No. B-1 ont dépassé toute nos espérances en 1921.
1922 : Deux filles de la reine No. B-1 ont été utilisées comme reproductrices en 1922. Comme on aurait pu s’y attendre, l’une - le No. B-2 - était particulièrement résistante à l’acariose; sa sœur, No. B-3, y était extrêmement susceptible. Elle l’était TELLEMENT, en effet, que seules quelques colonies dirigées par ses filles survécurent péniblement à l’hiver 1922 - 1923.
1923 - 1924 : La reine No. B-2 fut utilisée presque exclusivement pendant ces deux années. Cependant en 1924 on en éleva un nombre limité à partir des larves d’une reproductrice de Monsieur W. Herrod-Hempsall, importée des Etats-Unis en 1923. Cette lignée était réputée supérieure à toute autre en Amérique du Nord.
1925 : Breeder No. B-4 = .24 - B-2 x ?
Breeder HH = .24 - HH x ?
Drones :
Daughters of breeder No. B-2 ; GP.= .19 - No. B-1. x N.N.
1926 : Breeder No. B-4 = .25 - B-4 x B-2
Breeder No. HH = .25 - HH x B-2
Drones :
Daughters of breeder No. B-4 ; GP.= .24 - No. B-2 x N.N.
1927 - 1928 : Breeder No. B-278 = .25 - No. B-4 x B-2
Drones :
Daughters of breeder No. B-4 ; GP.= .25 - No. B-4 x B-2
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Remarques :
La station de fécondation fut établie et efficace le 1er juin 1925.
Toutes les reines d’avant 1925 furent fécondées au hasard.
Acariose :
La reproductrice No. B-3 dont la progéniture s’était trouvée si susceptible à l’acariose fut immédiatement éliminée.
Mais aussi toutes les descendantes de la reine HH, après 1926. Leur
extraordinaire susceptibilité fut reconfirmée en 1959, lors d’un nouvel essai d’importation des Etats-Unis de la même lignée.
Reproductrices :
On n’a pas tenu compte des reines utilisées lors de cette période initiale mais qui ne se sont avérées d’aucune valeur ou d’intérêt particulier.
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